Revalorisation des minima sociaux au 1er avril 2025 : les nouveaux montants à connaître
Au 1er avril 2025, plusieurs allocations sociales ont été revalorisées conformément à l’évolution des prix à la consommation mesurée par l’Insee. Cette réévaluation annuelle s’inscrit dans un objectif de maintien du pouvoir d’achat des bénéficiaires, en cohérence avec les dispositions du Code de la sécurité sociale et les décrets récemment publiés.
Parmi les principales revalorisations applicables sur le territoire métropolitain, le RSA pour une personne seule passe à 646,52 €, tandis que la prime d’activité atteint désormais 633,21 €. L’allocation aux adultes handicapés (AAH), de son côté, est portée à 1 033,32 €, marquant un soutien renforcé aux personnes en situation de handicap.
Les allocations spécifiques, bien que partiellement supprimées, sont également ajustées :
- ASS : 19,33 € par jour,
- ATA : 13,62 € par jour,
- AER : 41,79 € par jour.
Il est important de rappeler que l’AER a été supprimée depuis le 1er janvier 2011 et l’ATA depuis le 1er septembre 2017. Toutefois, les bénéficiaires antérieurs conservent leurs droits jusqu’à leur terme. Quant à l’ASS, sa suppression est envisagée, avec un transfert progressif vers le RSA. Le gouvernement n’a pas encore statué définitivement sur cette réforme, bien qu’une question parlementaire soit en cours d’examen.
Un autre changement notable concerne le calcul de la prime d’activité. Le décret du 29 mars 2025 abaisse le taux d’abattement des revenus professionnels de 61 % à 59,85 %, ce qui peut avoir un impact non négligeable sur les montants perçus par certains foyers.
Dans les départements d’outre-mer, et en particulier à Mayotte, les montants revalorisés sont spécifiques :
- RSA : 323,26 €,
- Prime d’activité : 316,61 €,
- AAH : 514,61 €.
Ces ajustements reflètent les écarts de coût de la vie entre la métropole et les territoires ultramarins, tout en s’inscrivant dans une logique d’équité territoriale.
Ces nouvelles dispositions, publiées par décret fin mars 2025, s’appliquent automatiquement aux bénéficiaires remplissant les conditions légales de ressources, d’activité ou de résidence. Elles témoignent d’une évolution constante du droit social, étroitement liée aux réalités économiques et sociales du pays.